Gustave Flaubert est toujours un maître de la littérature au XXIe siècle. Il a de nombreux héritiers dans le monde. Comment expliquer son impact sur tant d’écrivains de sphères culturelles différentes ? Auteur patrimonial, étudié dans toutes les universités, il inspire même la création contemporaine ! Certes la radicalité de son écriture et son éthique professionnelle impressionnent toujours. La redécouverte de certaines œuvres entretient la passion. Et Madame Bovary a-t-elle toujours une résonnance dans notre société ?
Version remaniée par l’autrice d’un article publié en juin 2022.
Henry James (1843-1916) a connu et rencontré Flaubert à Paris, en 1875. À cette époque, Flaubert reçoit son cénacle dans son petit appartement du faubourg Saint-Honoré. Introduit par Tourgueniev, James devient un ami suffisamment proche pour être invité à Croisset. Il évoque dans son autobiographie comment, enfant, il avait lu en catimini un épisode de Madame Bovary, dans la Revue de Paris. L’ami américain comprend vite que ce roman est un chef-d’œuvre de perfection formelle, fruit d’un travail inouï.
Admirant aussi Flaubert pour son art de la composition, James lui consacre trois essais et un ouvrage, Gustave Flaubert, 1902, traduit en français en 1969. Devenu à la fin du XIXe siècle un maître du réalisme psychologique, il se distingue aussi par ses techniques romanesques flaubertiennes. Ainsi, les fins non conclusives. Quelques œuvres représentatives : Portrait de femme (1881), Ce que savait Maisie (1897), La Coupe d’or (1904).
William Faulkner (1897-1962) admire Flaubert pour son écriture. Il a lu Madame Bovary dans les années 1920 et a visité Rouen en 1925. Son œuvre est une vaste chronique des comportements humains, d’une grande noirceur, dépourvue de tout jugement moral. Dans Sanctuaire (1931), l’auteur cultive les liens intertextuels avec Madame Bovary. Au début du roman, lorsque surgit le héros incarnant la lie de l’humanité, Popeye, il associe la couleur noire dans le paysage à un « lac d’encre ». Puis l’odeur du sinistre Popeye qui « sent le noir » permet d’évoquer le liquide noir qui sortait de la bouche d’Emma. Même dans ses romans noirs, il déroule un langage poétique ouvrant sur l’imaginaire. Ainsi, admirant la concision et la rigueur mathématique de la prose flaubertienne, l’auteur s’impose de « tout dire en une phrase » et un travail ardu pour élever l’écriture au niveau de l’art.
Ecrivain irlandais, James Joyce (1882-1941) est francophile et francophone. Il passe une grande partie de sa vie en exil à l’étranger, mais son univers fictionnel est centré sur Dublin. Dans ses œuvres, l’écrivain fait montre de réalisme psychologique. Ulysse (1922), ouvrage traitant d’adultère, est condamné pour obscénité et censuré jusqu’en 1934. Puis, il commence un roman biographique en 1904, réécrit en 1916 sous le titre de Dedalus et publié à titre posthume en 1944. Dans cette version, il expose une conception esthétique flaubertienne. Autre point commun avec l’illustre écrivain, une méthode de travail comprenant un plan préétabli, une collecte phénoménale de documents et des notes qu’il faut ordonner, puis la rédaction. Bon linguiste, Joyce traduit ses œuvres, pour préparer leur réception en Irlande, intégrant aussi de l’anglais irlandais, petite revanche littéraire sur l’Histoire.
Dans la langue et l’écriture très élaborées de Conrad se lit l’influence de Flaubert. Puisant dans ses souvenirs de marin, il fait dans Au cœur des ténèbres (1899) un récit initiatique de la remontée du fleuve Congo sur fond de colonisation belge. Imperceptiblement, les images, le rythme de la phrase, la musicalité innervent l’histoire. Dans Des Souvenirs, Conrad exprime sa tendresse pour la personnalité de Flaubert.
L’écrivain tchèque Franz Kafka (1883-1924) se déclare le fils spirituel de Flaubert. En effet, l’Éducation sentimentale est son miroir. Dépassant le maître, il a une vision pessimiste de l’existence, avec des individus qui se débattent dans une société hostile. Les personnages de l’auteur du Procès sont broyés par un système bureaucratique régi par la bêtise. L’ironie dans ses récits et l’impersonnalité poussée au paroxysme sont d’autres points communs. Ainsi, dans sa vie privée, on peut voir à travers ses lettres qu’il fait jouer à Felice le rôle de Louise Colet : femme aimée et muse.
Le style de Flaubert ne cesse d’inspirer de grands romanciers contemporains. L’admiration et la parfaite connaissance de l’œuvre expliquent les appropriations stylistiques. Outre l’hommage au maître, elles servent peut-être de tremplin à une esthétique novatrice.
Émigré russe naturalisé américain, Vladimir Nabokov (1899-1977) a hérité de son père l’idée que Madame Bovary est un chef-d’œuvre indépassable. À quatorze ans, il a lu tout Flaubert en français. Par la suite, l’illustre écrivain est au cœur de son enseignement à l’université Cornell. Son roman à scandale Lolita (1955) le rend célèbre.
De plus, il s’inspire du personnage d’Emma dans Roi, Dame, Valet (1928). Dans Regarde, regarde les Arlequins (1974), il rejoue le geste perçu par Emma d’une femme jetant quelque chose de blanc dans un chapeau masculin. L’écrivain imite aussi des phrases, certaines techniques stylistiques et des scènes. Ainsi dans Lolita, il contrefait avec malice une célèbre phrase de L’Éducation sentimentale. « Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente […] » devient » Nous connûmes les cottages en pierre […] « .
En outre, Nabokov s’approprie la haine du bourgeois dans lequel il projette sa propre vision de la bêtise universelle. Lui aussi réfute toute appartenance à une école littéraire. Seul compte le ravissement esthétique que procure l’œuvre.
Écrivain inclassable, Pérec (1936-1982) utilise Flaubert dans Les choses (1965) et La Vie mode d’emploi (1978). Effectivement, il s’inspire du rythme des phrases et de quelques scènes de L’Éducation sentimentale, tel le voyage en bateau. Il copie aussi délibérément des phrases entières. Ainsi, la phrase de M. Jérôme comme quoi ce qu’« il avait vu de plus beau au monde, de plus éblouissant, c’était un plafond divisé en compartiments octogones, rehaussé d’or et d’argent, plus ciselé qu’un bijou », décrit dans les mêmes termes le plafond de la salle des fêtes de Fontainebleau du roman de Flaubert.
D’ailleurs, Pérec reconnaît un « accaparement », traduisant un « vouloir être Flaubert » et une expérience sur l’écriture. Dans Les choses, il utilise aussi subtilement la valeur des temps de la conjugaison, à savoir le conditionnel et le futur, temps de l’irréel, et l’imparfait flaubertien qui donne l’impression d’un récit sans action.
À partir des années 1950-1960, Flaubert est salué par la nouvelle génération de romanciers comme le précurseur du Nouveau Roman. Ils partagent l’idée qu’on ne peut saisir la réalité. Alors, ils soulignent la performance du maître de la littérature à écrire sur « rien », presque sans sujet, l’œuvre reposant sur la force du style. Nathalie Sarraute perçoit effectivement dans Madame Bovary une « substance romanesque nouvelle ». Or, cette paternité du Nouveau Roman, les flaubertiens des années 1970 la réfutent, alléguant une surinterprétation des idées du romancier. Surtout, ils craignent que le maître de la littérature soit considéré comme un inspirateur du nihilisme.
Explorant les états intérieurs des êtres, combinant remous et fluctuations, Nathalie Sarraute refuse le standard de personnages au caractère bien défini, acteurs d’intrigues convenues. Alors, elle participe à la déconstruction du roman traditionnel, exposée dans L’Ère du soupçon (1956). Elle impose donc des personnages difficiles à cerner et déplace l’action vers les drames souterrains des êtres. Dès Tropismes (1939), elle invente un langage pour capter la « part d’innommé » dans ses personnages, qu’elle finit par effacer en les désignant à minima par des pronoms. Nathalie Sarraute apprécie donc le Flaubert novateur qui privilégie le style à l’intrigue romanesque, même si elle critique son style glacé.
Écrivain irlandais francophile, Samuel Beckett (1906-1989) rencontre James Joyce dans les cercles littéraires parisiens. Il travaille au renouvellement du théâtre et du roman. En attendant, Godot (1952) est un exemple extraordinaire des œuvres « sur rien », selon l’expression flaubertienne. Cette pièce de théâtre qui repose sur la force du dialogue, en l’absence d’action, est révolutionnaire. Elle fait de lui le maître du théâtre de l’absurde. Derrière les deux compères Vladimir et Estragon, on reconnaît Bouvard et Pécuchet. Par la suite, dans ses romans, il adopte une écriture minimaliste.
Pour le Péruvien Mario Vargas Llosa, chef de file de la nouvelle littérature latino-américaine, Flaubert est « un modèle pour écrire ». Alors dans son essai au titre flaubertien, L’Orgie perpétuelle (1975), l’auteur déclare sa passion pour le personnage d’Emma. Il fait en outre une analyse minutieuse du roman et le replace dans l’histoire littéraire. Sur la place du narrateur dans l’œuvre et sur la fiction, Vargas approuve les principes de l’impersonnalité et de l’autonomie de la fiction, au nom de la liberté du lecteur.
De plus, l’écrivain sud-américain trouve chez Flaubert un modèle de baroque et de démesure. Cela, non seulement dans Salammbô, La Tentation de saint Antoine, mais aussi dans Bouvard et Pécuchet et dans la folie de Madame Bovary.
Admirant l’éthique professionnelle du maître de la littérature, il lui rend hommage lors de l’attribution de son prix Nobel en 2010. « Flaubert m’a enseigné que le talent est une discipline tenace et une longue patience ».
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, on voit émerger Bouvard et Pécuchet comme œuvre préférée des écrivains. Parmi eux, Georges Pérec. Déjà, pour Jorge Luis Borges en 1932 et Raymond Queneau en 1950, il s’agit d’une œuvre maîtresse de Flaubert. Pourtant, cette œuvre singulière et inachevée était déconcertante pour les contemporains. Avec ses deux nigauds partis explorer le savoir encyclopédique, tour à tour bouffons et philosophes, est-ce une fable ?
À travers la confiance naïve des deux compères, on pense que Flaubert a voulu montrer que la bonne approche de la science est le doute méthodique. L’ouvrage serait donc un hommage à la science. C’est aussi la conclusion d’Italo Calvino qui admire le travail encyclopédique effectué en amont.
De plus, le lecteur contemporain apprécie l’humour corrosif du Dictionnaire des idées reçues qui devait faire partie d’un volume 2.
Les travaux sans fin sur le sentiment d’insatisfaction d’Emma Bovary ont produit le mot « bovarysme » en 1902. Puis, le mot « bovaryser » est entré dans le Larousse en 2013 : « rêver d’un autre destin plus satisfaisant ». Perpétué par la fascination du personnage d’Emma et l’universalité des cas, le bovarysme a encore une résonance. Force est de constater qu’il n’est pas l’apanage des femmes. Il serait même inhérent à la société de consommation. Les achats compulsifs pour compenser un vide en seraient une manifestation. Dans une société individualiste, où les modèles iconiques vous donnent envie d’être ailleurs et quelqu’un d’autre, la fuite en dehors du monde réel est tentante. D’ailleurs, en ce XXIe siècle, elle est rendue possible par les réseaux sociaux qui organisent le bonheur virtuel.
Il intéresse les intellectuels : outre les littéraires, les philosophes (Roland Barthes), les historiens (Michel Winock), les sociologues …
Sartre voit en Flaubert un support pour tester une méthode permettant d’arriver à une connaissance quasi-totale de l’individu. À priori, le philosophe pense que les confidences de l’écrivain dans sa correspondance et leur origine sociale commune faciliteront l’analyse. Il consulte une masse de documents et travaille sur son projet pendant dix ans. Le résultat est L’idiot de la famille (1971), en trois volumes et 2800 pages. L’ouvrage tient de la biographie, de l’essai de psychanalyse et de philosophie, de l’enquête sociologique. Le freudisme reconverti en psychanalyse existentielle oriente Sartre sur les blessures d’enfance de l’écrivain, sa maladie et ses conséquences sur le choix de l’écriture et le sens de l’œuvre.
Certes, l’écriture est magistrale, mais la réception de l’ouvrage est mitigée. Les flaubertiens l’accueillent froidement. Bourdieu critique l’inspiration psychanalytique. Les sartriens sont déçus : ils s’attendaient à un ouvrage plus engagé politiquement. Finalement, l’étude est vue comme une reconstruction sartrienne de la vie de Flaubert et une approche de lui-même.
Pierre Bourdieu est un lecteur de Flaubert. L’Éducation sentimentale retient son attention. Il en conclut que Flaubert est « le plus sociologue des romanciers ». En effet, le romancier situe ses personnages au sein d’un espace social : la bourgeoisie des années 1850. En outre, il met en lumière les forces politiques et économiques qui contribuent à dessiner les devenirs possibles du héros et des autres jeunes protagonistes. Le sociologue souligne aussi la valeur réflexive du roman. Il montre qu’à travers Frédéric Moreau, l’auteur met en scène un individu qui occupe une position sociale similaire à la sienne, mais qui n’arrive pas à écrire un roman. Flaubert objectiverait ainsi sa trajectoire sociale.
De plus, Bourdieu s’empare de ce roman pour affirmer la pertinence de son approche sociologique. Ainsi, l’analyse d’un roman doit positionner l’œuvre et l’auteur au sein du champ littéraire. Il explicite dans Les règles de l’art (1992) les polarités de ce champ. Comme cette étude fait prévaloir l’intérêt sociologique du roman en négligeant sa valeur littéraire intrinsèque, elle hérisse encore le monde universitaire.
L’université de Rouen est à la pointe des études flaubertiennes. En effet, elle lance en 1970, la critique génétique de certaines œuvres de Flaubert à partir des manuscrits et des dossiers déposés en bibliothèques. Cela permet d’étudier le travail d’écriture et la fabrication de l’œuvre.
Puis la création d’un Centre Flaubert devenu le laboratoire CÉRÉDI (1999), dirigé par Yvan Leclerc, favorise la collecte et la mise en ligne de tous les matériaux littéraires. Dans sa revue en ligne, Revue Flaubert, devenue Étude critique et génétique, le laboratoire diffuse un grand nombre d’études thématiques.
La Correspondance est aussi une mine de renseignements. Pour la Pléiade, Yvan Leclerc a participé à l’édition et à l’annotation de Correspondance V (2007) et à la dernière édition des Œuvres complètes (2021). Il dirige aussi avec Florence Godeau une équipe internationale « Flaubert sans frontières ».
L’œuvre de Flaubert se prête à des produits littéraires dérivés, certains créés à l’occasion de la célébration du bicentenaire de sa naissance en 2021 qui a suscité une effervescence créatrice.
Le Britannique francophile, Julian Barnes, lauréat de plusieurs prix littéraires, publie en 1984, un singulier « roman » : Le perroquet de Flaubert. Ainsi, le héros, Geoffrey Braithwaite, médecin veuf entiché de Flaubert, se rend en Normandie sur les pas du romancier et découvre l’existence de plusieurs perroquets empaillés. Chacun est présenté comme le modèle de Loulou dans Un cœur simple. Quel est le bon ? L’enquête commence. L’humour est au rendez-vous. De nombreuses digressions racontent la vie du grand romancier et celle de son admirateur. Ce dernier est frappé de psittacisme. Quelle est la vérité du personnage ? Quelle est la vérité de l’écrivain ? En fait, Barnes compose un magistral essai pour montrer les enjeux de l’écriture.
Le roman graphique, Gemma Bovery (2000), de l’illustratrice anglaise Posy Simmonds, est une adaptation burlesque de Madame Bovary qui s’impose par son mélange des genres assumé. L’histoire a pour cadre la Normandie rustique et la société contemporaine. Inversant les rôles, cette fois-ci c’est le boulanger normand pétri de Flaubert qui fabule sa vie, tandis que Gemma est une jeune femme moderne, adaptée à son temps. En résonance avec le roman de Flaubert, on retrouve la dichotomie entre l’idéal et la banalité de la vie, une critique des sphères socio-culturelles qui prennent la forme d’une rivalité entre les cultures française et britannique. Mais l’autrice interroge aussi notre société contemporaine, en raillant gentiment ses travers.
Pétris de Flaubert, des écrivains se lancent dans des pastiches. Régis Jauffret, dans Le dernier bain de Flaubert (2021) donne la parole au maître, qui raconte post mortem sa vie, avec la supériorité d’une personne qui sait qu’elle s’arrêtera le 8 mai 1880. Ainsi il dialogue avec ses personnages de roman et les êtres chers, dans un langage flamboyant qui restitue sa personnalité.
Dans son Flaubert (2018), Marie-Hélène Lafon retrace en cinquante pages, dans un style enlevé, les événements significatifs de la vie de Flaubert, aimant à souligner qu’il a été jeune et beau.
Un Monsieur Bovary voit le jour en 2006, sous la plume d’Antoine Billot. Il réécrit l’histoire bien connue, mais du point de vue de Charles Bovary, en toute subjectivité, à la troisième personne, à la lumière de soi-disant nouvelles sources d’informations.
Dans le projet Bowary, 2021, initié par le collectif Baraques Walden et coordonné par Stéphane Nappez, chacun des dix auteurs et autrices réécrit une partie de Madame Bovary sous forme de tweets. Finalement, l’œuvre tient en 280 tweets, livrés un à un, constituant un feuilleton divertissant.
Dans Bovary, le dramaturge portugais Tiago Rodrigues revisite le roman de Flaubert. Dans sa pièce, l’auteur associe le roman, le procès de 1857 et une correspondance imaginaire de Flaubert commentant l’audience. Certes, Emma est au banc des accusés. Les protagonistes s’interpellent. Le public est sollicité. Cette pièce brillante et drôle plaide pour la liberté de l’art et dénonce la censure, d’hier et d’aujourd’hui. Créée à Lisbonne et adaptée en français (2015), la pièce obtient un franc succès. Elle a été jouée à Rouen.
Flaubert a toujours un lectorat, des exégètes, des héritiers. Chaque pays a son ouvrage favori. Chaque œuvre a ses phrases et ses scènes culte. Les lecteurs ont découvert récemment un autre monument littéraire : la Correspondance. La prose poétique du maître influence toujours l’écriture romanesque. Alors, on écrit comme lui, en développant une facette de son talent ou une technique. Il y a assurément du Flaubert chez de nombreux écrivains dans le monde.
Reposant sur le parfum de scandale de Madame Bovary, le succès des œuvres et de leurs adaptations, la dynamique de la recherche flaubertienne, on peut certainement parler d’une passion Flaubert au XXIe siècle.
Pour y aller :
Lire Magazine littéraire, février-mars 2021. Hors-série sur Gustave Flaubert.
« Flaubert et ses héritiers », Magazine littéraire, février 1988.
« Les vies de Madame Bovary », Magazine littéraire, novembre 2006.
Dayre Eric et Godeau Florence (dir.), D’après Flaubert, Éditions Kimé, 2021.
Dubuc André, « Henry James et Flaubert », Bulletin Flaubert-Maupassant, n° 36, 1970, p. 37.
Fournier Louis, Flaubert et le Nouveau Roman, un cas de paternité douteuse », Bulletin des Amis de Flaubert et Maupassant, 1978, n° 52.
Herschberg Pierrot Anne, « Flaubert, contemporain », Flaubert, n° 18, 2017, https://journals.openedition.org/flaubert/2810
Seginger Gisèle, Dictionnaire Flaubert, Éditions Champion, 2017.
Sur les dérivés : https://flaubert-v1.univ-rouen.fr/derives/mb_reecri.php
Sur Nabokov : https://eriac.hypotheses.org/510
Sur le bovarysme : https://www.slate.fr/story/111891/virus-bovary
https://flaubert.univ-rouen.fr
https://flaubert21.fr/en
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Une réponse
Chère Chantal,
Merci pour ta sagesse,
merci pour ta patience à nous enrichir,
Ton travail est superbe.
Claudine